Hélène Marche

 

 

 

VanouVousLivre : Bonjour Hélène Marche. Je vous remercie de m’accorder cette petite interview

 

Hélène Marche : Merci à vous et merci aussi pour la critique élogieuse que vous avez publiée sur votre site  concernant mon dernier opus "Mystérieuse Rencontre"

 

VanouVousLivre : Je ne sais pas qui vous êtes et je ne dois pas être la seule. Pourriez-vous vous dévoiler un peu pour nous ?

 

Hélène Marche : Qui suis-je ? Il est très difficile de se décrire et de parler de soi, de se dévoiler... Certains sites tel www.o-p-i.fr/7Alire publie ma biographie et j'ai presque envie de vous dire d'aller voir ce site, vous saurez tout sur moi ou presque. Mais, j'aime les défis et celui de parler de moi en est un. D'origine italienne par mes deux parents, j'ai vécu une enfance heureuse, dans un cocon. Mes seuls souvenirs sont les histoires que je me racontais. J'ai grandi dans un monde imaginaire, dévorant des livres et rêvant du prince charmant. Le bac en poche et avant de continuer mes études de BTS secrétariat de direction bilingue, je suis partie un an fille au pair à Londres. À mon retour, j'ai commencé à écrire pour conter mes aventures anglaises. À peine un premier chapitre rédigé, l'amour frappa à ma porte et j'abandonnai ma plume pour devenir femme au foyer et assister mon mari, médecin généraliste. Mon côté créatif surgit assez vite et je me mis à créer des vêtements en tricots ou crochets puis à peindre des objets, à relooker des meubles... Le jardinage me passionnait également ce qui me permettait d'observer la nature et cela m'a inspiré mes contes animaliers. À cinquante ans passés, j'ai estimé qu'il était grand temps d'assouvir ma passion. Je repris alors l'écriture du "Journal d'une jeune fille au pair", interrompu à nouveau par la rédaction d'autres ouvrages et chroniques publiées hebdomadairement dans le "Journal Toulousain". Actuellement, je vis seule à Toulouse en compagnie de mes animaux, avec de nombreux projets d'écriture...

Si cela vous intéresse, je vous offre une nouvelle publiée dans mon premier recueil  "Petites Feuilles de la vie". Il s'agit d'un texte intitulé : "Qui suis-je ?" Une autre façon de me découvrir :

 QUI SUIS-JE ?

(Autoportrait)

Chaque homme a trois caractères :

Celui qu’il a,

Celui qu’il montre

 Et celui qu’il croit avoir. Alfonse Kan

 

La Vérité pure et simple

Est très rarement pure et jamais simple. Oscar Wilde

                  Qui suis-je ?

                  Un piaf esseulé, réfugié sur une branche de tilleul dénudé de son magnifique feuillage argenté ?

                  Une fragile libellule qui volète sans cesse à la recherche d’une goutte de rosée sur les derniers boutons de rose du jardin, luttant contre les premiers frimas hivernaux, ignorant sa destinée ?

                  Un chat errant, ivre de liberté, refusant sa captivité tout en quémandant des caresses et un peu de nourriture ?

                  Je suis MOI, humain de sexe féminin qui s’assimile aux moineaux envahissant les jardins, aux libellules planant au-dessus des bassins et aux félins régnant sur les toits des villes.

                  Je suis les trois à la fois.

L’oiseau,

 

 

                  Pour le désir de voler de mes propres ailes. Réussir et atteindre mes objectifs. Voler toujours plus haut pour accéder au sommet que l’on se fixe tout en conservant la liberté de ses gestes.

                  La patience est une de mes qualités. Comme lui, j’aime m’isoler tout en observant mon entourage, attendre le moment propice pour agir. J’aime la solitude pour assouvir mon esprit imaginatif et rêveur mais paradoxalement, j’éprouve la nécessité d’être entourée par ma famille, mes amis ou des personnes intéressantes. Pour moi, le contact avec les autres est toujours bénéfique. La nature humaine est riche de son savoir, de son vécu quel qu’ils soient. L’Homme, au sens le plus large du terme, mérite d’être écouté. Chacun de nous peut apporter quelque chose de positif, du plus humble au plus érudit, il y a toujours matière à discuter, à découvrir et à apprendre de nos semblables. De nature curieuse, j’apprécie à leur juste valeur ces conversations à bâtons rompus entre amis ou inconnus. Par contre, je fuis la foule qui m’étouffe et qui me donne l’impression de n’être qu’une fourmi prête à être avalée par un tamanoir. Ce n’est pas que les rassemblements m’oppressent ou m’effraient mais j’ai plutôt l’impression d’être noyée dans la masse. Cela me met mal à l’aise. Serais-je égocentrique ? Peut-être, mais sans exagération. Est-ce un défaut de vouloir séduire et se sentir adulée ? Je n’ai pas la prétention d’observer le monde à travers mon nombril ! Fort heureusement, je n’ai pas cet orgueil et déteste les gens imbus de leur personne. J’estime qu’il faut savoir se placer en avant lorsque cela est judicieux et rester en retrait lorsque cela est nécessaire.

                  N’est-ce pas là, l’attitude de l’oiseau ? Comme lui, j’ai recherché l’âme sœur pour construire mon nid et transmettre à ma descendance les fondements de la Vie. Comme lui, seul sur la branche, je me sens abandonnée dans la grisaille hivernale, seule face à mes tourments et aux indécisions de mon avenir. Le froid engourdit les membres mais dès que les premiers jours de Printemps réapparaîtront, l’oiseau et moi retrouverons notre gaieté, notre joie de vivre. Nous chanterons les louanges de l’Amour. Nous reprendrons notre envol vers un monde ensoleillé. L’optimisme refera surface...

 

La libellule

 

 

                  Pour la grâce, la fragilité apparente mais aussi pour la force qui émane de moi quand il s’agit de lutter contre les éléments néfastes du quotidien. Comme elle, je survole les difficultés tout en captant le moindre indice nécessaire à ma survie.

                  Certes, je ne gobe pas les mouches et les moustiques mais en toute franchise, je possède un certain côté prédateur. Ne serait-ce que par mon envie de plaire, de séduire ou de conquérir mon auditoire. Tout comme la libellule, j’exerce sur autrui un puissant magnétisme par ma douceur et ma générosité. Gracile, fragile, je trompe mon adversaire par cette apparence translucide. On pourrait m’assimiler à une courtisane irréfléchie mais celui qui penserait ainsi, se brûlerait les ailes.

                  La légèreté de mes propos ou de mon comportement n’est qu’une facette trompeuse. L’allure altière et la froideur qui me caractérisent parfois, ne sont guère qu’une façade bien involontaire, peut-être due à mon éducation. Mon langage n’est pas exubérant. Très modérée dans mes paroles, je ne sème pas à tout vent des mots doucereux à toutes les personnes. J’ai une certaine réserve enfouie au plus profond de moi qui m’empêche de lancer à n’importe qui des « Ma chérie » par-ci ou des « Mon trésor » par-là. Je trouve ces familiarités insignifiantes du fait même de leur divulgation à profusion inhibant ainsi leur sens propre. Je préfère suggérer et laisser à l’interlocuteur le plaisir de deviner mes réelles pensées plutôt que de me dévoiler et me mettre à nu.

                  Comme la libellule, voleter au-dessus de sa proie est plaisant. Observer le monde extérieur pour mieux combattre et affronter les vicissitudes de la vie ! Grâce à mon caractère facile à vivre et à mon adaptabilité à toutes les situations, je pense avoir reçu ma part de chance et de bonheur dans ma vie personnelle. Ma comparaison avec la libellule n’est pas anodine puisque selon une légende japonaise, cet agrion était considéré comme un « kachi-muschi » ce qui signifie « insecte victorieux », porteur de chance et de bonheur. Les heaumes des guerriers du XVII° siècle étaient ornés d’une superbe libellule, emblème dynastique des empereurs.

                  Virevolter au-dessus des eaux claires afin de s’admirer. Narcissisme, certainement, je l’avoue. Sens inné de l’esthétisme et de la beauté, j’aime le reflet du miroir qui renvoie mon image. Tantôt, elle me satisfait, tantôt, elle m’effraie. Dans ce dernier cas, je m’évertue à l’améliorer par différents artifices. Cela dépend, en définitive, de mon mal-être ou bien-être. Ma tristesse ou mon bonheur se lit sur mon visage, il m’est impossible de cacher mes états d’âme. Mes yeux me trahissent au moindre regard, seul mon sourire peut camoufler mon désarroi.

                  La libellule et moi partageons la même dénomination : « Demoiselle» qui correspond à une certaine variété d’odonates et « miss » qui en est la traduction anglaise ! Battre des cils ou des ailes pour séduire ou survivre, sont là nos deux points communs …

 

Le chat

 

 

                  Pour mon envie de liberté et de tendresse. J’ai une soif d’indépendance incompatible avec les contraintes domestiques et pourtant je suis docile et cache le caractère de félin qui sommeille en moi.

                  Sauvage à mes heures, je fuis le bruit intempestif de la rue et la foule qui grouille aux heures de pointe. Je me retire dans ma maisonnée, havre de paix et tel le chat je fais le gros dos, me pelotonne dans un coin et laisse divaguer mon imagination. Mes rêves remplissent ma vie et les pages de mes cahiers d’écriture.

                  Le calme retrouvé et la confiance acquise, je me laisse envahir par la volupté de mes sens. Je deviens chatte et sans tabou, je rentre mes griffes et fais patte de velours. Apaisée, tranquillisée, je deviens une femme soumise mais à la moindre alerte, je redeviens chasseresse, prête à dévorer ma proie ! Ma sentence est hélas faillible car je ne supporte pas de nuire à autrui quel qu’en soit le motif initial. Rancunière mais pas destructrice ! Je sais attendre le moment où la justice céleste règlera les comptes.

                  Les chutes vertigineuses qui ont jalonné mon existence m’ont appris à retomber sur mes pattes. D’un tempérament optimiste, j’ai toujours fait face, avec courage, aux situations imprévues si dramatiques soient-elles, développant une force intérieure insoupçonnée. Serais-je dotée du sixième sens des félins ? En toute humilité, je n’y crois guère et cela est bien dommage. Sans aucune honte, j’avoue que j’aurais aimé en être détentrice. Mais, je ne suis qu’un être humain et laisse ce sixième sens à mes amis les bêtes.

                 

                  De nature timide dans mes premières années, j’ai surmonté ce handicap en prenant conscience de l’intérêt que l’on portait à ma personne. Souriante, enjôleuse à souhait, j’ai su susciter à ceux que j’ai rencontrés l’envie de mieux me connaître. Ma générosité n’est pas feinte. Lorsque je m’engage à aider ou à donner de mon temps, je n’ai qu’une parole. On peut compter sur moi, je ne me dérobe jamais à une promesse faite. L’honnêteté dans mes sentiments et dans mes actions est sans faille. Je déteste le mensonge et encore plus la mauvaise foi. La franchise et la spontanéité sont parfois choquantes mais je n’aime pas vivre dans l’hypocrisie.

                  Toutefois, il m’arrive de détourner la vérité et d’arrondir les angles pour faire preuve de diplomatie. J’attache une importance capitale à œuvrer pour la justice, à défendre ce qui me semble être la bonne cause et toujours peser le pour et le contre en toute chose. Cela représente parfois un inconvénient majeur et m’empêche de prendre des décisions radicales. J’hésite, je réfléchis aux différentes facettes de la situation sans réussir à trancher. La décision du bon choix m’est souvent difficile !

                  L’oiseau, la libellule et le chat ne font qu’un seul et même être : MOI ! L’oiseau pour sa liberté, la libellule pour son élégance, le chat pour son indépendance.

                  Comment le chat, prédateur de l’oiseau, peut-il coexister avec lui ? Comment l’oiseau, lui-même prédateur de la libellule, peut-il avoir le moindre point commun avec elle ? Y a-t-il un antagonisme entre eux ? Vaste blague que ce discours !

            Les trois sont complémentaires. Ils ne sauraient exister l’un sans l’autre, ils font partie intégrante du circuit vital de la Terre au même titre que l’Homme. Je suis chat, oiseau et libellule à la fois ! Parmi les trois, quel est celui qui domine le plus en moi ? Difficile de le déterminer, cela dépend des moments. Le chat dénonce mon envie d’aimer, mon désir de douceur, mes instants de bonheur. L’oiseau traduit mon désarroi, mon spleen, mon inclinaison vers la solitude. La libellule se manifeste lorsque je furète à droite ou à gauche, en courant après différents objectifs, ne sachant pas exactement vers quel horizon me diriger.

            Je ne peux donc que conclure par ces termes : Je suis la mésange farouche, le rouge-gorge craintif ; la libellule narguant les poissons ; le siamois ou le persan assoiffés de caresses ou encore le chat de gouttière ivre de liberté ! A vous de déceler la part de chacun d’eux qui est en moi !

 

« Il ne dépend que de nous de suivre la route qui monte et d’éviter celle qui descend. »

 

PLATON

 

VanouVousLivre : Ici nous parlons essentiellement de littérature alors je suis curieuse de savoir laquelle vous fait vibrer. Quel livre souhaiteriez-vous faire découvrir à Louis XIV ?

 

Hélène Marche : Je suis très éclectique dans mes choix de lecture. Je peux passer de Confucius à un roman sentimental, de biographies diverses au dernier best-seller de Levy ou Musso ou d'un roman découvert lors d'un salon du livre. J'avoue que les ouvrages de Christian Jacq me font vibrer, pour reprendre votre expression. Si je devais côtoyer Louis XIV, je lui suggèrerai les ouvrages de Christian Jacq "Les Mystères d'Osiris" ou "La pierre de lumière". Ces récits sur l'Égypte l'auraient passionné, j'en suis sûre. Il vouait une réelle admiration pour l'époque pharaonique, le Dieu soleil, Râ... a été son modèle quelque part, je crois... Enfin, je ne suis pas historienne et n'ai aucune prétention de l'être. Il me plaît d'imaginer Louis XIV ainsi.

 

VanouVousLivre : Êtes-vous tombée dans la marmite de l’écriture étant petite ou avez-vous bu la potion magique tardivement ?

 

Hélène Marche : Adolescente, je confiais mes secrets à un journal que je cachais sous mon matelas. J'aimais écrire pour soulager mes états d'âme. Parfois, je m'amusais à créer quelques pièces de théâtre, je griffonnais des répliques mais rien de concret en vue de la conception d'un livre. Ce n'est qu'à mon retour d'Angleterre que l'on m'a suggéré d'écrire un livre sur mes aventures anglaises tant je passionnais les personnes à qui je contais mes rocambolesques histoires. La vie a fait que je n'ai pu boire la potion magique de la littérature qu'après la cinquantaine mais depuis cinq ans, je ne peux plus me passer de ce breuvage... Il est devenu une véritable addiction.

 

VanouVousLivre : Venons-en à « Mystérieuse rencontre ». Quel mystérieux hasard vous a conduit à imaginer cette histoire ? Croyez-vous aux esprits réincarnés ? Avez-vous déjà testé le spiritisme ?

 

 

Hélène Marche : "Mystérieuse rencontre" est né d'un concours organisé par une grande maison d'édition. dont le thème imposé était le "roman fantastique". J'ai eu envie de tenter ma chance. Hormis des souvenirs de séances de spiritisme pratiquées avec mon amie de collège, rien du monde  fantastique  m'inspirait. Je me suis donc souvenue de ces séances et notamment de celle où nous avions été en contact avec ce camarade de classe  qui nous avait demandé de nous recueillir sur sa tombe. De là est partie toute mon histoire. Je l'ai baptisé Louis et aussitôt crée cette dualité d'esprit avec Louis XIV. Ne me demandez pas pourquoi, c'est tout simplement le fruit de mon imagination, l'inspiration venue de je ne sais où ? C'est ainsi. Lorsque j'écris, je vis avec mes personnages, ils m'influencent, je suis entièrement dans leur monde, ce sont eux qui me guident... Je crois aux esprits oui mais la réincarnation, je reste dubitative. Pour revenir à la création de cet ouvrage, le concours ayant été négatif et étant trop attaché à mes personnages pour les abandonner, j'ai eu envie de poursuivre l'aventure. Une association "Les Auteurs d'Occitanie" m'a mis le "pied à l'étrier" en permettant de publier ce livre sous le titre "Esprit, es-tu là ?" L'année dernière, j'ai repris ce livre, je l'ai restructuré, remanié afin de le soumettre à un éditeur et décrocher un contrat à compte d'éditeur. Il faut dire que mes premiers écrits ont été publiés à compte d'auteur sous l'égide des Auteurs d'Occitanie.

 

VanouVousLivre : Vous nous faites voyager dans ce roman. La Tunisie, la Malaisie, sont-ce des pays que vous avez visité réellement ou vous êtes-vous seulement documentée ?

 

Hélène Marche: Je suis une grande voyageuse dans l'imaginaire ce qui ne m'empêche pas de voyager dans le réel. Il y a toujours dans mes écrits des expériences personnelles et des recherches très précises de façon à ce que le lecteur puisse voir ou imaginer à son tour la scène ou le pays que je décris. Tout le monde n'a pas la chance de partir, de traverser les pays. La lecture est un moyen formidable de s'envoler vers d'autres horizons tout en restant confortablement installé chez soi ou en pigmentant le quotidien des trajets dans le métro, le train...

 

VanouVousLivre : Êtes-vous une férue d’histoire ?

 

Hélène Marche : Non pas du tout. Je me défends de l'être. Je ne suis ni une littéraire, ni une historienne. J'écris tout simplement avec mon cœur et mon imagination. Je suis assez perfectionniste. De ce fait,  si mes personnages ou mon histoire m'entraînent vers telle ou telle situation, je m'attache à faire des recherches, je me documente avec précision car je ne souhaite pas m'éloigner des faits réels. Bien sûr, la part de l'imaginaire permet des fantaisies...

 

VanouVousLivre : Le roman est relativement court. Pourquoi ?

 

Hélène Marche : J'aime aller à l'essentiel, ne pas remplir des pages juste pour épaissir le roman. Si je reprenais l'histoire, je l'étofferais peut-être davantage par des dialogues supplémentaires mais serait-ce nécessaire ? Par contre, une suite est prévue et dans ce cas, une réunion des deux volumes constituerait un véritable pavé.

 

VanouVousLivre : Vous êtes éditée chez Lune Ecarlate, une maison d’édition exclusivement numérique (hormis occasions exceptionnelles), pourquoi ce choix ?

 

 

Hélène Marche : L'opportunité tout simplement. J'ai adressé par mail mon manuscrit à cette maison d'édition découverte sur Facebook. Un appel à texte et voilà... Ne l'ayant pas proposé ailleurs, j'ai accepté cette aventure car je crois qu'il faut évoluer. Le numérique peut bien vivre aux côtés du livre papier tout comme la télévision partage ses auditeurs avec la radio. L'un n'empêche pas l'autre et je garde l'espoir que "Mystérieuse rencontre" ait du succès pour que Lune-Écarlate le publie aussi sur papier. Je reste, malgré tout, une amoureuse inconditionnelle du livre papier. On ne pourra jamais remplacer son odeur, son toucher... être entourée d'un monticule d'ouvrages de toutes dimensions, de toutes couleurs me sécurisent. J'ai besoin de rayonnages chargés de livres pour me sentir bien.

 

VanouVousLivre : Avez-vous écrit d’autres romans ? Si oui, lesquels ? Si non, avez-vous des projets en cours ?

 

Hélène Marche : Oui, huit livres ont été publiés. Mon premier livre de la collection des Quatre Pattes bilingue (anglais-français) : "Je m'appelle Olympe, Nono pour les intimes - My name is Olympe, Nono for friends" est sorti en 2008  sous l'égide des Auteurs d'Occitanie. Un recueil de six nouvelles "Petites Feuilles de la Vie" a suivi la même année ainsi qu'"Esprit, es-tu là ?" Deux autres volumes de la collection des Quatre Pattes ont paru en 2009 et 2010 : "Je m'appelle Pilou, le bâtard - My name is Pilou, the mongrel" puis "Je m'appelle Victor, le chat - My name is Victor, the cat". Parallèlement, j'ai écrit "Foudre sur mon cœur" présenté au concours de Femme Actuelle pour le roman de l'été 2010. Ce manuscrit a été sélectionné par les Éditions les Nouveaux Auteurs pour leur section sentimentale "Amorosa". Un deuxième ouvrage pour la même maison d'édition a été édité sous le titre  "Envoûtante Afrique". En mars dernier, le quatrième conte animalier de la collection bilingue "Je m'appelle Moris, dit Lapinou - My name is Moriss, the bunny rabbit" a été publié par les Editions Hors Limite qui ont repris les trois premiers ouvrages.

Actuellement, je termine mon neuvième livre "Lilly, petite fille d'Algérie" biographie largement romancée d'une petite fille juive née dans un village algérien où les faits historiques se mélangent à l'imagination...

La suite de Mystérieuse rencontre est en prévision. La seule chose que je peux en dire c'est qu'une partie de l'histoire se déroulera à Rome- Ostia à l'époque des centurions...

La reprise du "Journal d'une jeune fille au pair" abandonné à 18 ans me taraude aussi... et suis impatiente de revivre les aventures anglaises...

 

VanouVousLivre : Un mot pour la fin ?

 

Hélène Marche : Un de mes souhaits : trouver un éditeur pour la Collection des Quatre Pattes qui croit au bilingue et qui développe ce marché dans de multiples autres  langues (italien-allemand-espagnol-russe-chinois...) accompagné d'un support audio. Publication en numérique également. Tout est possible. Ces ouvrages commencent à avoir du succès notamment dans les pays anglophones. Un cinquième volume est en prévision avec l'histoire d'un cheval.

Plus généralement, je souhaite que les enfants continuent à s'intéresser à la lecture qu'elle soit sur tablette ou en broché. L'essentiel, c'est de LIRE

 

 VanouVousLivre : Merci !

 

 

Chronique de Mystérieuse rencontre

Page Facebook de l'éditeur

 


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