L'école de la nuit

Diana Bishop, jeune historienne héritière d'une puissante lignée de sorcières, et le vampire Matthew Clairmont ont brisé le pacte qui leur interdisait de s'aimer. Quand Diana a découvert l'Ashmole 782, un manuscrit alchimique, à la bibliothèque d'Oxford, elle a déclenché un conflit millénaire. La paix fragile entre les vampires, les sorcières, les démons et les humains est désormais menacée. Déterminés à percer le mystère du manuscrit perdu, et tentant d'échapper à leurs ennemis, Diana et Matthew ont fui à Londres... en 1590. Un monde d'espions et de subterfuges, qui les plonge dans les arcanes du passé de Matthew et les confronte aux pouvoirs de Diana. Et à l'inquiétante École de la nuit.

Mon avis :

A sa sortie en version poche, j’avais dévoré «  Le livre perdu des sortilèges » et attendait la suite avec impatience ( toujours en version poche). J’ai pourtant mis un certain temps à m’y mettre ( le troisième tome étant déjà sorti en grand format) au regard du pavé qui m’attendait ( 923 pages quand même !) mais à présent c’est chose faite et je viens tout juste de refermer le deuxième volet des aventures de Diana et Matthew.

Cette lecture fut longue….très longue…. Je me suis demander si j’en arriverai un jour à bout tout en étant convaincu que je n’abandonnerai pas. Cette lecture m’a fait un peu le même effet qu’avec la trilogie de Jacqueline Carey ( « Kushiel »), avec tout de même de grand moment d’ennui que je n’avais pas ressenti à la lecture de « Kushiel ».

Alors que je premier tome était rythmé d’action, celui-ci fut davantage contemplatif et donc je l’avoue beaucoup plus ennuyeux.

Diana et Matthew font un bond dans le passé et à la fin du XVIeme siècle fin de retrouver le l’Ashmole 782. Je ne vais point m’attarder sur l’intrigue car au final l’objectif des deux protagonistes est entièrement tourné vers ce livre et par le fait que Diana doit absolument apprendre à maitriser sa magie.

En revanche, je salue le travail de Deborah Harkness qui est professeure et spécialiste de l’histoire. L’auteure par le biais d’un roman totalement fantastique car peuplé de vampires démons et sorcières, parvient à nous faire côtoyer des personnalités illustres telles que la Reine Elisabeth 1ere, Christopher Marlowe, Shakespeare, Rodolphe 2 et j’en passe (une liste est dressée à la fin du livre et est très utile pour savoir qui est un personnage de fiction ou ayant réellement existé). Deborah Harkness ancre sa fiction dans le réel en usant de personnalités reconnues par l’histoire. Une impression de véracité se laisse entendre et on en viendrait à oublier qu’il est question de créatures fantastiques, de magie et d’alchimie.

Malheureusement, comme je le disais plus haut, le roman manque cruellement de rebondissement donnant au lecteur l’envie de tourner la page. Alors pourquoi ai-je été au bout de ma lecture ? Parce que j’avais l’impression de lire un livre d’histoire et que j’aime l’histoire. J’ai aimé le fait que de nombreux personnages étaient réels. Je me suis laissée envahir par l’ambiance de l’époque décrite avec une précision incroyable. Et quelle écriture ( sublime traduction en tout cas car je ne lis pas en VO) !

Déborah Harkness doit être une enseignante hors du commun. Je crois que si l’Histoire m’était contée ainsi, je m’inscrirai dès demain en fac ! Pour ne rien gâcher, nous voyageons en Angleterre, en France et même en Autriche.

Matthiew est confronté à son passé et à ceux qu’il a perdu. Diana de son côté fait de son mieux pour comprendre sa magie et elle en découvre encore bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Bref, j’ai comme l’idée que ce deuxième tome est une transition vers un final plus mouvementé ( je l’espère).

Je lirai avec plaisir la suite et fin de leurs aventures.

Editions : Le livre de poche

Auteure : Deborah Harkness

Pages : 923

Prix : 8,90€