Cupidon mortel tome 1

04/04/2015 14:22


« J'ai eu beau tourner plusieurs fois la question dans tous les sens, je ne vois pas comment vous l'annoncer donc je ne vais pas y aller par quatre chemins : je suis un fantôme. Oui, c'est cela, un Casper qui hante les rues de New York. Comment en suis-je arrivé là ? Eh bien, si une sombre histoire de meurtres, de sorciers, de vampires et de loups-garous ne vous effraie pas, laissez-moi vous raconter. Tout commence le 14 février. Ironique, non ? Le jour de ma mort. Sérieusement... Qui parle de repos éternel ? Certainement pas moi ! »


                
                  Pour tout vous dire dans un premier temps, j'ai acheté ce livre car Alexandra V. Bach en a fait la couverture et que je le voyais donc régulièrement passer sur la page Facebook de l'illustre illustratrice. J'aime beaucoup ce petit Cupidon qui semble avoir fait une bêtise. Puis, je dois avouer que le résumé à attiré mon attention car le héros est un fantôme ce que j'ai trouvé original. Enfin, une référence à Rebecca Kean glissé dans les pages du roman ( info glanée sur la page de Cassandra O'Donnel) a fini de me convaincre !
                  Mon verdict n'est pas aussi enthousiaste que je l'aurai pensé. J'ai passé un bon moment sans pour autant avoir vécu un grand instant de lecture. Je me suis pas mal ennuyée au début du roman et ce sentiment que les choses n'allaient jamais vraiment démarré ne m'a pas vraiment quitté même si les choses se sont un peu accélérées ensuite. Pour moi le récit manquait de dynamisme, de peps, de fraîcheur. Je me suis sentie parfois anesthésiée et pourtant, les ingrédients d'une bonne saga bit-lit sont réunis.
                  Car oui, nous sommes dans de la bit-lit et ce même si l'auteur est un homme et le personnage principal un homme également. Cette spécificité rend également le concept attractif mais ce n'est pas suffisant. J'ai pourtant apprécié de changer un peu du registre de l'héroïne pêchue pour me retrouver dans la peau d'un trentenaire plutôt fleur bleue, en quête du grand amour et qui comble de tout meurt le jour de la Saint Valentin et se voit réduit à l'état d'ectoplasme errant dans les rues de New York (encore une fois un auteur français déroule son histoire aux USA... va vraiment falloir que j'y aille pour savoir ce qu'il y a de mieux que chez nous dans les rues lol).
                  Que dire ? L'écriture est fluide mais j'ai parfois été agacée par les petits « proverbes » cliché que le héros sème à droit à gauche. J'ai quand même ri à deux ou trois reprises face à certaines répliques.
                  Drek notre petit Casper ambulant n'est pas désagréable. Il est plutôt le genre d'homme qu'on aimerait bien croiser mais qui apparemment ne plaît pas aux américaines qui préfèrent les mecs blindés d'oseilles, musclés et surtout avec un pois chiche dans la tête. Drek aimerait rencontrer la femme de sa vie et du coup il est toujours seul le pauvre ... Lorsqu'il meurt, il est embrigadé dans une histoire dément mêlant des loups-garous, des vampires, des charpas ( héhé vous savez pas ce que c'est ? bah va falloir lire le livre pour savoir ^^ ). Au fil des pages, notre héros ne prend pas vraiment d'ampleur. Je l'ai trouvé constant du début à la fin. C'est un fantôme à l'image de l'humain qu'il était. Il ne semble pas tellement surpris de découvrir l'existence de toutes ces créatures soi-disant légendaires. D'ailleurs devenir un fantôme ne semble pas l'émouvoir plus que cela ... En fait je crois que c'est cela qui me dérange de plus en plus. Je commence à me lasser des romans bit-lit car les personnages manquent de profondeur et cela me convient de moins en moins alors que j'aimais beaucoup ce genre avant que je trouvais léger.
                  Concernant les autres personnages, je dois avouer ne pas avoir accroché du tout avec l'acolyte de Drek, son meilleur ami Tony... J'avais deviné l'identité d'un des « méchants » et la référence à Rebecca Kean bien que sympathique m'a laissé un peu de marbre. Bon je crois que je vais m'arrêter là car plus j'écris et plus je m'aperçois que ce livre ne restera pas dans ma mémoire et que je ne lirai pas la suite.
                  Pour conclure, « Cupidon mortel » est pour moi plutôt décevant pour un début de saga mais je ne doute pas qu'il puisse ravir les amateurs du genre pour son originalité (auteur homme, héros homme et fantôme). Je crois bien avoir définitivement décidé d'arrêter de lire de nouvelles saga bit-lit et me contenterai de finir mes deux préférées « Rebecca Kean » et « Charley Davidson ». Bon je me remettrai également à « Anita Blake » un jour car j'adore l'héroïne mais je doute que Laurel K. Hamilton mette un point final un jour à sa saga culte ...
   
  Editions : J'ai Lu
Auteur : Thomas Andrew
Pages : 315
Prix : 14,50€

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